Ce soir, je me propose de jouer à nouveau, sur un terrain similaire bien qu’étrange(r). Peut-être vous souvenez-vous du Minuit chicanes du vendredi, non pas de la semaine écoulée, mais de celui du vendredi ayant précédé celui de la semaine écoulée (ce qui nous ramène donc une bonne quinzaine de jours en arrière, au vendredi 6 janvier dernier) ? Il s’agissait d’une longue citation de Victoria Station de Harold Pinter.
Ce que je vous propose ce soir est simple. Je débute la traduction du texte et vous invite – évidemment dans l’espace des commentaires – à la reprendre ou poursuivre. Eh oui, il y a les drôle de dames de Caradisiac et ses drôles de jeu. C’est parti.
Ouvrons d’abord les guillemets.
Contrôleur : Passez-moi votre passager. Laissez-moi parler avec oui.
Conducteur : Impossible. Elle dort sur la banquette arrière.
Contrôleur : Comment ça « elle » ?
Conducteur : Puis-je vous dire un secret ?
Contrôleur : Dîtes s’il vous plaît.
Conducteur : Je pense que je suis tombé amoureux. Pour la première fois de ma vie.
Contrôleur : De qui êtes-vous tombé amoureux ?
(…)
Fermons provisoirement les guillemets. And so on.
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