Aucun doute, il est 22 heures, c’est Minuit chicanes.
« Avec ce qui existe, il nous faut stimuler ce qui n’existe pas. A aucun moment, la vie n’offre de certitude, et la seule certitude que nous ayons est qu’il existe quelque chose qui nous entraine comme un torrent à une vitesse inimaginable.
La vitesse à laquelle nous sommes lancés est la seule chose sérieuse de la vie, et c’est pourquoi nous ne nous en rendons pas compte, incapables de voir la véritable vitesse.
Nous mourons à cette vitesse parce que c’est la fatalité, mais nous ne vivons pas, car cette fatalité est tout juste une apparence et nous ne savons lui donner de la vitesse. »
Telle est une des réflexions que Gomez de la Serna attribue à son homme perdu, dans le livre éponyme.
Je profite de ce bref Minuit chicanes pour vous rappeler deux choses :
1/ mon invitation à participer, par vos commentaires, à une exposition qui se déroule jusqu’au mois de septembre à Lyon est toujours valable ;
2/ comme prévu, je vous attendrai vendredi prochain, à 12h30, place de la République à Paris, pour un nouveau « Drive-in ».
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