Il est vingt-deux heures, l’heure est aux chicanes ; vive la liberté d’expression et de création.
Dans ce roman, il est, l’air de rien, pas mal question de voiture, de Bentley notamment. Mais pas que, bien évidemment.
Tenez, par exemple :
« Je remontais à Paris avec lui. On nous arrêtait de temps en temps.
- Deux cent cinquante-six kilomètres heure. Veuillez sortir du véhicule.
- Vous me faites perdre du temps.
Il appelait un numéro. Il passait son portable au flic.
- C’est pour vous.
Le flic le lui rendait en soupirant après avoir écouté l’interlocuteur quelques secondes.
- Vous pouvez y aller.
On repartait. Il n’avait jamais voulu me dire qui le tirait à chaque fois de ces situations difficiles.
- Tu couches avec un général de gendarmerie ?
Il me regardait avec un petit air de sale gosse.
- Ils sucent tous mon fric comme une bite. »
Au fait, ce roman devrait bien être prochainement adapté au cinéma par Helène Fillières et Mathieu Tharot ; le tournage se déroulera entre Londres, Paris et Bruxelles, avec Laetitia Casta et Benoit Poelvoorde notamment de la partie.
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