Il est vingt-deux heures, nulle part ailleurs vous ne serez sur Minuit chicanes.
L’ami Patrick qui n’en rate pas une a rudement bien noté que les discours tenus du côté de Rolls-Royce et du côté de Bentley sont similaires. A Genève, nous découvrirons pour l’un sa plus puissante limousine jamais commercialisée pour l’autre son plus puissant coupé jamais commercialisé. Au-delà de ces discours ciblés, notons en outre que ces puissants véhicules sont développés sur les gammes basses de leurs constructeurs respectifs. Faudrait-il dès lors directement conclure que les puissances maximales sont destinées aux nouveaux riches, aux plus jeunes des riches sinon aux parvenus ? Peut-être. Ou peut-être pas. Il faudrait plutôt y voir l’annonce que les prochaines gammes hautes de ces deux constructeurs vont passer à la vitesse supérieure en se dotant probablement à l’avenir de motorisations plus nobles et puissantes que jamais, avec quelques V16 dans les tiroirs. Tel est en tout cas notre point de vue.
Mais digressons joyeusement si vous le voulez bien au moment de conclure en nous recentrant sur la nouvelle Flying Spur. Premièrement, comme l’a si justement souligné Patrick, la Flying Spur n’est plus « Continental ». C’est de bonne guerre, tant la ligne de la Flying Spur tend à se distinguer du coupé Continental GT, surtout à l’arrière, pour se rapprocher, surtout à l’arrière ( !), de celui d’une Rolls-Royce. Mais cela aussi, Patrick nous l’a fait savoir. Permettez-moi juste de souligner que la Flying Spur pourrait maintenant en remontrer à la Peugeot 508 en matière de style. Eh oui, la Continental Flying Spur au style sans saveur a vécu, alors vive Lada !
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