L'usine Mitsubishi vénézuélienne a suspendu la production de ses véhicules en raison d'un retard dans l'importation des pièces détachées. Les échanges entre les constructeurs et l'administration sont souvent musclés. Ils se plaignent d'un système de contrôle des importations long, difficile et désorganisé. Il arrive souvent qu'une entreprise interrompt sa production pour cause de retard de livraison.
Ce scénario catastrophe est celui que subit actuellement le Japonais Mitsubishi. Depuis lundi, les chaînes sont à l'arrêt en raison d'un manque de pièces détachées. Les ouvriers attendent impatiemment l'arrivée des composants manquants. Pour l'instant, ces derniers sont en cours de contrôle dans un port à l'ouest du Venezuela. L'automobile n'est qu'un secteur parmi tant d'autres touché par ces anomalies du système administratif vénézuélien. Le président du pays Nicolas Maduro défend sa politique. Selon lui, ce mal est nécessaire pour éviter les intrusions excessives de dollars à des fins lucratives sur le territoire.
La production automobile locale a diminué de 83% depuis 2013. Depuis janvier 2014, seuls 8 508 véhicules ont quitté les chaînes. 50 967 voitures sortaient des usines sur la même période l'année dernière.
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