Après l'A7, les concepts e-Tron Spyder et Quattro, la A1 1,4 T S-Line, Audi a du encore dégager un espace libre pour exposer ses nouvelles versions de la R8. Si la Spyder 4,2l FSi n'est qu'un Spyder dans lequel on a placé le V8 dont la puissance est portée à 430 ch contre 420 au coupé, la R8 GT est plus ambitieuse.
Allégée, rigidifiée, carbonifiée, virilisée, aileronnée, la R8 GT est le coupé du dimanche, celui qu'on emprunte non pas pour aller faire coucou à belle-maman mais pour aller s'humidifier les aisselles sur circuit. En ce sens, elle est du même gabarit que les Gallardo Superleggera, BMW M3 GTS, Porsche 911 GT3 RS …
Sagement drapée dans une robe blanche, tant qu'on ne lui regardait pas la croupe, la R8 GT faisait presque timide à côté du Spyder V8 rouge et argent qui trônait à ses côtés. On regrettera encore une fois la présence de cet aileron gigantesque qui gâche forcément le tableau. Sans cela, elle serait d'une discrétion racée hautement appréciable. Cette discrétion, c'est évidemment pour mieux tromper son monde car avec son V10 de 560 ch et 540 Nm de couple, une transmission Quattro à prépondérance arrière, un poids de 1525 kg, elle promet bien du plaisir à ses 333 heureux propriétaires.
Pour les moins sportifs, la R8 Spyder 4,2 FSi est tout aussi bien un puissant appât à ami(e)s qu'un objet d'égoïste qui se plaira à cruiser, bercé au son du V8. En y réfléchissant bien, on se dit qu'en posséder une de chaque est assez complémentaire. Allez tavernier, mettez m'en 2 !
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