Difficile de passer à côté du stand Quant sans s'arrêter devant cette F, surtout quand sont ouvertes ses deux colossales portes papillons, tellement longues qu'elles permettent d'accéder aux sièges avant et arrière. Et puis il y a cette ligne à la fois organique et agressive qui lui donne des airs de murène fâchée de 5,26 m. Mais le plus étonnant réside dans sa fiche technique.
Il s'agit d'une voiture électrique disposant de quatre moteurs, un par roue et développant une puissance combinée allant jusqu'à 1 090 ch, ce qui lui permet d'abattre le 0 à 100 km/h et largement dépasser les 300 km/h, avec une autonomie annoncée de 800 km. La transmission automatique à deux vitesses, entièrement développée en interne, permet de débrayer le train avant à hautes vitesses pour préserver l'autonomie.
Voilà quelques chiffres qui attirent déjà l'attention, mais le plus intéressant reste à venir : sa technologie de batterie rappelle la pile à combustible mais n'utilise pas l'hydrogène mais… de l'eau de mer. Ou presque : deux réservoirs de 250 litres contenant du liquide ionique, l'un positif et l'autre négatif, génère de l'électricité en se mélangeant à travers une membrane par réaction d'oxydoréduction.
L'instant Caradisiac : pas qu'un concept
Le tour de force final, c'est que cette Quant F a dépassé le stade du concept car puisqu'un exemplaire a été homologué pour la route en fin d'année dernière par le très sérieux TüV allemand.
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