Le président de l'UMP et le candidat à la présidentielle, Nicolas Sarkozy, a signé le Pacte écologique de Nicolas Hulot et a écrit à l'animateur de télé une lettre dont la copie a été transmise à la presse, bien sûr. Sarkozy y expose son point de vue sur les dix objectifs et les cinq propositions présents dans le "Pacte pour l'écologie", rendu publique le 7 novembre 2006. Voici des extraits de cette lettre :
"Pour accélérer le développement des politiques de développement, je formule par rapport à vos propres réflexions une proposition supplémentaire : celle de proposer à nos partenaires européens une taxation au taux réduit de TVA de tous les produits qui concourent à ces politiques. Il me semble aberrant en effet que les produits économes en énergie et respectueux de la santé et de la nature soient taxés aussi lourdement que des produits qui vont à l'encontre des objectifs que nous poursuivons. La lutte contre le changement climatique et celle en faveur de la biodiversité doivent être des déterminants majeurs de l'action publique. Je souhaite seulement y intégrer également les déterminants économiques et sociaux. Le développement durable exige, en effet, un équilibre entre ces considérations. Je crois aussi que nous devons fondamentalement réviser nos politiques de l'énergie, du transport et de l'agriculture. Pour taxer la pollution sans augmenter les prélèvements obligatoires, je propose de doubler la fiscalité écologique et de réduire d'autant la fiscalité pesant sur le travail. La recherche sur de nouvelles énergies, telle que l'hydrogène, doit être la priorité du prochain grand programme de recherche européen. Je rappelle ma proposition de création d'un Conseil national d'éthique du développement durable pour éclairer les responsables publics d'une expertise indépendante et celle d'un grand ministère, ayant rang de ministre d'Etat pour l'écologie, l'eau, l'énergie et le transport." Nicolas Hulot demande la réorientation des subventions agricoles vers une agriculture de qualité : Nicolas Sarkozy précise que le versement des aides est déjà conditionné au respect de critères environnementaux et qu'il faut aller plus loin quant à la part de ces aides. Sarkozy pense enfin que "la mise en place d'une grande politique d'éducation et de sensibilisation est incontournable".
Si Sarkozy ne devient pas président de la République, il embrassera une carrière dans l'écologie !
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