L'association PETA (People For Ethical Treatment of Animals) est passée, on le sait, maître dans l'art de la communication. Campagnes télévisées, affiches, sites Internet, participations de célébrités, tous les moyens sont bons et ce n'est pas la peur de la provocation qui arrête ses militants, bien au contraire. Aujourd'hui, PETA vise désormais un nouveau public : celui des écolos.


Des écolos, et plus particulièrement les conducteurs de véhicules électriques, censés être un minimum informés au sujet de la problématique du réchauffement climatique et désireux de contribuer à la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. PETA a ainsi contacté la municipalité de Boston, laquelle s'apprête à lancer l'installation de bornes de recharge pour voitures électriques, afin qu'elle y place des publicités vantant les mérites du véganisme, soit un régime sans produits animaux. Ces derniers pèsent en effet très lourd dans la balance climatique et sont, sans même évoquer les ressources nécessaires à leur fabrication et la pollution engendrée par les élevages, directement impliqués dans le problème de l'effet de serre ; on estime ainsi que la production d'un kilo de boeuf revient à effectuer 70 kilomètres en voiture et l'empreinte écologique de la consommation de produits animaux ne cesse d'augmenter (18% du total des émissions mondiales, contre 13% pour le secteur des transports).


Pour PETA, il est donc évident que si l'on souhaite être véritablement écolo et épargner la planète, il devient alors nécessaire de stopper sa consommation de viande. La municipalité de Boston n'a pour le moment pas répondu à la sollicitation de PETA mais cette dernière a d'ores et déjà déclaré qu'elle n'hésiterait pas à s'adresser à d'autres grandes villes américaines.


PETA souhaite faire la promotion d'un régime sans viande sur les bornes de chargement pour véhicules électriques