Le nouveau PDG a déjà clairement défini les axes de travail prioritaires et les objectifs assignés au groupe. Philippe Varin a ainsi précisé ses intentions devant les actionnaires de PSA et orienté la politique du groupe dans les années à venir.
Pour lui, PSA ne peut rester un grand groupe automobile mondial en se développant uniquement en interne et a besoin de croître à l'international pour résister, ce sera donc la priorité. Pour y parvenir il a confirmé que PSA chercherait des alliances et des coopérations avec d'autres constructeurs pour partager les coûts de développement. PSA devra donc être plus global et moins centré sur l'Europe de l'Ouest tout en étant innovant et à l'avant-garde des produits et des services.
Toutefois, Varin a réaffirmé la poursuite du plan d'économie Cap 2010 initié par son prédécesseur.
Mis à part l'intention appuyé de nouer des partenariats plus larges, rien de véritablement nouveau dans le discours. Reste que l'intention est à peu de chose près la même que celle de Fiat à qui l'on prête l'intention de se rapprocher du groupe français après l'échec dans la reprise d'Opel.
Une alliance façon Renault/Nissan entre PSA et Fiat est-elle envisageable et intéressante ? On peut penser qu'y répondre est la mission actuelle de quelques stratèges économiques de chacun des groupes.
PSA ne compte pas renouer avec les profits avant 2010.
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