Le marché chinois a beau s'ouvrir aux constructeurs étrangers, il n'en est pas moins régi encore et toujours par des règles qui n'ont rien de libérales. Le politique est toujours aux manettes et les décisions prises peuvent à tout moment obliger à revoir les prévisions. Ainsi, on a appris que pour faire face à une pollution de plus en plus dangereuse et handicapante, la municipalité de Pékin réfléchit à la possibilité de réduire encore le quota de ventes de voitures neuves l'an prochain. Et pas qu'un peu puisque les responsables parlent d'une baisse de 40 % !


Jusqu'à présent, Pékin délivrait 240 000 nouvelles plaques d'immatriculation chaque année mais face à une pollution dramatique, la municipalité a indiqué sur son site internet qu'elle envisageait de limiter ce chiffre en 2014 à 150 000. Dans le même temps, le nombre de plaques destinées aux véhicules à motorisation alternative ou peu polluants passera de 20 000 en 2014 à 60 000 en 2017.

Actuellement, 4 villes chinoises restreignent les ventes de véhicules neufs – Pékin, Shanghai, Canton, Guiyang – par le biais de tirages au sort ou de ventes aux enchères.


Reuters via Les Échos