Penske aimerait revenir au Mans avec Porsche

Roger Penske, qui ne cache pas son envie de participer à nouveau aux 24 Heures du Mans, aimerait faire partie du programme 2014 de Porsche en LMP1.

Il y a une dizaine de jours, Porsche a annoncé son intention de faire son retour en LMP1 dans la Sarthe en 2014 . Et rien ne dit que la firme allemande ne s’appuiera pas sur une équipe partenaire pour mener à bien son programme, à l’image de ce que fait Audi avec Joest…ou bien ce qu’a fait Porsche avec Penske en ALMS de 2005 à 2008. Roger Penske, justement, semble être très intéressé par ce projet. L’Américain, dont l’écurie est déjà engagée en IndyCar et en Nascar, a confié son souhait de faire partie de l’aventure lors de l’émission Wind Tunnel with Dave Despain sur la chaîne de télévision américaine SPEED. Penske aurait même déjà eu des discussions avec l’état-major de la marque qui détient 16 victoires au Mans.

« Nous avons eu la chance de rencontrer Ferdinand Piech, qui est devenu le grand patron du groupe VW, et Wolfgang Durheimer, qui s’occupe dorénavant de la branche sportive (du groupe VW, ndlr), a-t-il confié à SPEED. Avec la récente annonce du retour de Porsche au Mans, nous espérons faire partie du programme. Il n’y a pour le moment rien à annoncer. Nous avons acquis de nombreux succès en LMP2 (de 2005 à 2008 avec le RS Spyder en ALMS, ndlr). Romain Dumas, Timo Bernhard (pilotes officiels Porsche, ndlr) et Mike Rockenfeller (ancien pilote Porsche, ndlr) ont été couronnés là bas (l'an passé avec Audi, ndlr), et nous aimerions les remettre dans une Porsche du Penske Racing, et voir si nous ne pourrions pas nous attaquer au Mans. C’est la course qui ne nous a pas vu triompher. Ce serait un grand honneur de participer à cette épreuve fantastique. »

Si un partenariat devait avoir lieu entre Porsche et l’écurie américaine, cela pourrait marquer le retour du Penske Racing dans la Sarthe 40 ans après son unique apparition. C’était en 1971, avec une Ferrari 512M confiée à Mark Donohue et David Hobbs. Mais le projet vient d’être officiellement lancé, et il est encore bien trop tôt pour savoir à qui reviendra l’exploitation des autos sortis des ateliers de Weissach.

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