Vainqueur des deux spéciales au programme de cette troisième étape, Jean-Louis Schlesser est toujours largement en tête. Derrière lui, les incidents ont été nombreux, et les écarts se sont creusés.
Originalité de cette troisième étape, elle était composée de deux secteurs chronométrés, de respectivement 170 km et 193 km. Daniele Cotto, l’organisateur, avait prévenu les concurrents que le sable serait bien au rendez-vous, avec de nombreux cordons de dunes à franchir ou à longer. Pour Jean-Louis Schlesser, cette étape fut une simple formalité : « c’était un vrai désert, avec comme principale difficulté une intense réverbération du soleil, qui empêchait de bien voir les traces. De plus le sable était plus mou que prévu. Mais bref, quand on a gagné, on est toujours content, ce qui est notre cas ».
Vainqueur de la spéciale de la veille, Eric Vigouroux connaissait une journée ‘’sans’’, comme il nous l’a expliqué : « d’abord, dans la première spéciale, nous avons perdu environ 25 minutes suite à un ensablement, causé par une panne de notre système de gonflage-dégonflage intégré. Ensuite, dans la seconde, c’est le convertisseur de couple du Trophy Truck qui a lâché. Nous avons terminé la spéciale au ralenti, sur le deuxième rapport. Heureusement, le sable était redevenu porteur sur les 100 derniers kilomètres, et ce fut notre chance. L’essentiel, c’est d’être toujours en course. »
Autres pilotes malchanceux aujourd’hui, l’Italien Traglio perdait plus d’une heure ‘’planté’’ dans une cuvette. Même type de problème pour le Japonais Mitsuhashi, qui mettait environ 40 minutes pour franchir une passe. Tous deux restent cependant en deuxième et troisième positions au classement général derrière Schlesser, mais avec près de deux heures de retard.
Vainqueur de l’édition 2009 du rallye des Pharaons, Jêrome Pélichet avait mal débuté le rallye, connaissant quelques problèmes de moteur. « Mais aujourd’hui, ce fut enfin une bonne journée, et les Bowler ont retrouvé leur place, puisque nous avons réussi le deuxième temps et notre client, l’Italien Roberto Tonetti, le troisième », rayonnait Pélichet.
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