En produisant la Enzo, les ingénieurs Ferrari pouvaient-ils rendre meilleur hommage au Commendatore ? Voilà une auto civile qui ne devait son existence qu'aux enseignements tirés en course de la firme au cheval cabré...
Car oui, à l'origine, les Ferrari routières n'étaient pas vraiment la tasse de thé d'Enzo, mais les choses étant ce qu'elles sont, le génial visionnaire italien n'a pas longtemps hésité à déverser sur les routes publiques tout le savoir faire et la passion Ferrari.
L'arrivée de LaFerrari bouleversera encore la donne, et remettra les compteurs à zéro dans le domaine des supercars, mais il faut bien avouer que les italiennes vieillissent quand même super bien.
Regardez la F40, la F50 et cette Enzo. Elles ont toutes quelque chose en commun: leur ligne est intemporelle. On pourrait presque les produire aujourd'hui sans qu'elles soient démodées. En fait voilà, une supercar Ferrari, ça ne se démode pas.
Et le must dans tout ça ? On aura probablement vécu (vous et moi !) l'âge d'or de ces mécaniques d'exception. Ces 20 dernières années ont été révolutionnaires pour le moteur à explosion, et il y a fort à parier que les plus envolées lyriques des V12 atmosphériques se situent dans ces années-là.
Avec les normes toujours plus drastiques, le marché de la supercar changera totalement. Elles seront peut-être encore meilleures... mais auront-elles encore cette sauvagerie si caractéristique des V12 de course à peine civilisés ?
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