Dans la triplette LaFerrari/918/P1, l'anglaise est peut-être celle qui possède le physique le plus fluide et le plus travaillé sur le plan aérodynamique (en tout cas à l'œil). Les rondeurs et les lignes assez pures de la P1 font sous certains angles penser à une goute d'eau. Le constructeur anglais a en tout cas eu de l'ambition pour sa supercar, il fallait évidemment mettre le paquet pour ne pas se laisser ridiculiser par la concurrence qui montre, elle aussi, de sérieux arguments.
Mais des arguments, la P1 en a. L'auto est la plus exclusive des trois avec seulement 375 exemplaires produits, et sur la fiche technique, nous pouvons lire 916 ch tirés d'un V8 3.8 biturbo délivrant 737 ch associé à un moteur électrique de 179 ch. Toute cette cavalerie n'a « que » 1490 kg à tirer, autant dire pas grand chose comparé à une Veyron qui doit se traîner pas loin de deux tonnes. L'anglaise franchit les 300 km/h en seulement 16,5 secondes, si cela ne vous parle pas, sachez qu'il lui faut 1,2 seconde de moins pour effectuer cet exercice qu'une Veyron Super Sport de 1200 ch...
La P1, futur collector au même titre que la F1 ? La dernière née des ateliers de McLaren est bien partie pour être aussi charismatique que son illustre aînée. Espérons en tout cas que nous aurons l'occasion de revoir ces autos rouler et qu'elles ne finiront pas dans des musées.
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