Pikes Peak est un événement unique dont les réglementations, l'organisation ou encore la sécurité ne sont en rien comparables à ce que nous pouvons voir en France. Un bonheur pour les spectateurs qui peuvent approcher au plus près les concurrents mais aussi un cauchemar pour les pilotes qui doivent parfois composer avec des inconscients. Le samedi, la piste est ouverte aux touristes qui peuvent à nouveau monter au sommet, ce dont je ne me suis pas privé de faire à bord d'une authentique Chevrolet Impala tout à fait oubliable (traction 207 ch, suspensions molles, direction floue et boîte auto hésitante). Pour ce faire, on traverse le « paddock » qui n'est rien d'autre que la forêt dans laquelle les concurrents cherchent une place sous les arbres en clouant tout simplement une affichette à l'endroit choisi. Ensuite, il faut arriver à y accéder puis à ranger sa remorque et sa voiture. Étonnamment, alors qu'aucun balisage n'indique un chemin à travers les arbres, personne n'a l'idée stupide de bloquer un accès comme on peut le voir trop souvent chez nous.
Le jour de la course, les premiers mouvements sur la route du pic commencent à 2 h 00 du matin, heure à laquelle la barrière de péage est levée (l'accès est payant). Autant dire que jusqu'au moment où le premier départ voiture est donné (11 h 30 avec 2 heures de retard sur l'horaire prévu), vous avez le temps de promener et de découvrir tout ce qui se passe en marge de la course.
Je vous propose donc de partager ces moments à travers le portfolio ci-dessous qui vous donnera une autre vision de la course du Pic de Zébulon Montgomery Pikes, je vous laisse cliquer et apprécier.
Et pour ceux qui sont allés jusqu'ici, voici un nouveau film de la montée réalisé par les organisateurs de la course de Pikes Peak.
Pikes Peak 2013 : tout ce que vous n'avez pas vu en photos (+ bonus vidéo)
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