Après la hausse des ventes des véhicules neufs de mars, la première depuis septembre 2008 et qui laissait espérer une embellie, le mois d’avril est arrivé et a tempéré les excès d’optimisme. Retour dans les évolutions négatives donc, avec -7,0% de nouvelles immatriculations par rapport à avril 2008.
Cette hausse de 8,1% des ventes de véhicules neufs en mars 2009 était une bonne nouvelle rafraîchissante dans cette période morose dans l’industrie automobile et offrait l’occasion d’espérer des lendemains qui chantent. Malheureusement, l’essai n’a pas été transformé en avril, avec « seulement » 184 706 immatriculations de véhicules neufs, soit une baisse de 7,0% par rapport aux 198 558 unités d’avril 2008.
A part Citroën, qui confirme encore une fois son statut de marque française en forme du moment, avec une augmentation de 10,1% de ses ventes, les constructeurs nationaux marquent le pas : Peugeot et Renault accusent des baisses respectives de 18,9 et 6,3%. En dehors des frontières, ceux qui s’en sortent avec les honneurs se comptent sur les doigts d’une main : Volkswagen avec +20,9%, Hyundai avec +7,4% et Ford avec +3,7%. Pour tout le reste, c’est la dégringolade : BMW avec -40,9%, Mercedes avec -27,3%, GM Europe avec -31,8%, Nissan avec -33,8%, Toyota avec -17,6% et Fiat avec -2,4%.
Cette baisse massive peut être expliquée par plusieurs facteurs différents. Il y a d’abord la mise en place du nouveau système d’immatriculation qui ne s’est pas faite sans difficulté, forçant certains concessionnaires à retarder des immatriculations, mais qui laisse espérer de meilleurs chiffres pour le mois de mai. Autre facteur, le climat social, bien évidemment, des grèves chez de nombreux équipementiers ayant retardé la progression sur certaines chaînes de montage.
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