Tout d'abord, une voiture peut être mise en fourrière en cas d'entrave à la circulation, pour stationnement irrégulier, gênant, abusif ou dangereux. Mais il peut aussi se déplacer à son corps défendant lorsqu'il y a défaut de présentation aux contrôles techniques ou non exécution de réparations prescrites. A ce propos, si l'infraction qui avait motivé une immobilisation n'a pas cessé dans les 48h00 suivantes, le spectre du camion plateau poindra à l'horizon. Et puis, puisque nous sommes en période de vacances, prenez garde à ne pas stationner n'importe où. En cas d'infraction à la protection des sites et paysages classés ou en cas de circulation dans les espaces naturels, ce sera l'enlèvement.


Et si vous arrivez au moment où l'on commence cette douloureuse opération, pourrez vous faire rempart de votre corps pour la contrarier ? Là aussi, la procédure est prévue : il ne faut pas que l'enlèvement soit considéré comme effectif. Par exemple, avant que deux roues au moins aient quitté le sol ou avant le début du déplacement du véhicule vers la fourrière. En dehors de ces cas, insister pour arrêter l'opération c'est s'exposer à 3 mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende. Sans compter d'éventuelles peines complémentaires.


Puisque l'on parle de payer, dévoilons les nouveaux tarifs en vigueur : l'immobilisation matérielle coûte 7,60 euros, les opérations préalables à la mise en fourrière sont facturées 15,20 euros, l'enlèvement s'élève à 116,56 euros (contre 115,10 euros auparavant), et la garde journalière à 6,18 euros (contre 6,10 euros auparavant). L'expertise vaut quant à elle 61 euros.