Cela fait quelque temps que les professionnels le réclament, et Olivier Lamireau, président de la branche concessionnaire du CNPA (Conseil national des professions de l'automobile), a réitéré ce souhait sur RMC.
Le but serait d'étendre la prime à la casse de 1 000 euros à l'achat d'une voiture d'occasion de moins de 3 ans, avec toutefois l'obligation qu'elle respecte les mêmes critères d'émission de CO2 que les modèles fabriqués aujourd'hui.
Une mesure qui concernerait directement les automobilistes les moins fortunés. En effet, cela permettrait de pouvoir acquérir environ entre 3 000 et 5 000 € (au lieu de 4 000 à 6 000 €) des citadines économiques d'à peine 3 ans, qui ont déjà perdu beaucoup de valeur. Et dont l'achat deviendrait du coup tout à fait envisageable pour les petits budgets, qui n'ont de toute façon pas les moyens de les acheter neuves, même prime à la casse déduite, soit entre 8 000 et 11 000 € environ.
Il est vrai que les véhicules de moins de 3 ans rejettent peu ou prou la même quantité de CO2 que les véhicules fabriqués aujourd'hui, et que cette mesure permettrait d'assainir encore le parc automobile français, de le renouveler en y injectant des véhicules moins polluants.
Autre bénéfice, une plus grande facilité pour les professionnels de l'automobile (et les particuliers…) pour écouler leurs stocks de véhicules d'occasion récents, aujourd'hui importants, et qui leur posent des difficultés.
Bon à savoir, Peugeot et Renault ont d'ores et déjà étendu la prime à la casse à l'achat d'un véhicule d'occasion récent sélectionné. Mais c'est de leur initiative, pas de celle de l'Etat...
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