Quelle Renault Clio 4 faut-il acheter ?

La catégorie des citadines est la reine du marché automobile français de la voiture neuve et celle qui domine le segment aujourd'hui est sans conteste la Renault Clio de quatrième génération. Au premier semestre 2015, il s'en est en effet écoulé précisément 60 593 exemplaires contre 46 524 pour la seconde vente et plus grande rivale, la Peugeot 208.

Dessinée par Laurens Van den Acker, elle présente quelques spécificités par rapport à la génération précédente, comme une unique version cinq portes avec les poignées arrière dissimulées dans le montant, un programme de personnalisation et des motorisations inédites, tel le premier trois cylindres turbo essence de Renault. Lors de sa présentation fin 2012, Olivier Pagès louait d'ailleurs le caractère de ce dernier, le design de l'ensemble, le bon compromis confort/précision (quoiqu'inférieur à celui de sa concurrente de la marque au lion) mais regrettait la finition approximative, quelques remontées sèches des suspensions sur les saignées et le manque de protection de la carrosserie.

Aucune information sûre n'a cependant encore transpiré et les restylages des modèles de Renault n'ont aucune régularité, mais une Clio 4 phase 2 pourrait bien être à l'ordre du jour fin 2016, quatre ans après la sortie du modèle. Retarder donc son achat pour acheter la nouvelle ou pour bénéficier de remises plus importantes sur la phase 1 pourrait donc être une bonne idée.

 Les motorisations encore disponibles (septembre 2015)

Essence : 1,2 16v 75, TCe 90, TCe 120 EDC

Diesel : dCi 75, dCi 90, dCi 90 EDC

Les finitions et principaux équipements

Les prix

Les tarifs débutent à 13 500 € pour un 1,2 l 16V 75 Life pour atteindre 21 750 € pour un TCE 120 EDC GT.

Les principales concurrentes

Citroën C3, Fiat Punto, Ford Fiesta, Hyundai i20, Kia Rio, Mazda 2, Opel Corsa, Peugeot 208, Seat Ibiza, Skoda Fabia, Toyota Yaris, Volkswagen Polo

Les versions à éviter

Le 1,2 l 16V 75, la motorisation essence d'entrée de gamme, présente des performances insuffisantes, avec un 0 à 100 km/h en 14,5 s et des reprises de 80 à 120 km/h en 5e en 24,8 s, ce qui reflète un manque évident de polyvalence, et des consommations élevées, avec 5,5 l/100 km annoncé en mixte. Cela mérite donc amplement d'allonger les 1 000 € supplémentaires à finition équivalente qui le séparent du 0,9 TCe 90 aux performances, à la sobriété et à l'agrément bien supérieurs. Même constant entre les dCi 75 et 90 à l'écart de seulement 800 €. La boîte à double embrayage EDC ne remporte pas non plus tous les suffrages par sa lenteur et ses hésitations.

Les qualités et les défauts

Pour

-  Le 3 cylindres essence turbo TCE 90 ch, vif et plaisant

-     Le dCi 90 par son agrément et ses consommations

-     Le bon compromis des suspensions entre confort et précision

-     La finition GT qui apporte de la personnalité

-     Les possibilités de personnalisation

-     La facilité de revente

Contre

-     La finition approximative (à part en Initiale Paris mais pour un surcoût d'environ 3 500 € par rapport à Intens)

-     Les plus petits moteurs essence et diesel, trop justes en performances

-     La boîte EDC qui manque de rapidité

-     Le R-Link, plus lent que les autres systèmes multimédias du segment

-     Le manque de protection de la carrosserie

De par ses ventes, la Renault Clio semble être le choix par défaut pour de nombreux conducteurs français. Mais la citadine au losange dans sa quatrième génération ne se repose pas pour autant sur les lauriers acquis par ses aînées : elle présente des qualités appréciables et une excellente polyvalence avec les motorisations TCe 90 et dCi 90. Et à moins que le raffinement de la finition Intens ou la présentation sportive de la GT ne vous séduisent, la finition Zen rassemble déjà la majorité de l'équipement nécessaire pour un véhicule destiné aux déplacements quotidiens.