Le président Nicolas [Sarkozy a reçu une dizaine d'experts internationaux afin de les consulter sur la lutte contre le réchauffement climatique. Le porte-parole de l'Elysée a précisé : "Le président leur a demandé leurs conseils les plus pratiques et les plus concrets pour mettre en oeuvre une politique de développement durable, au niveau national comme au niveau international. Il leur a fait part de sa volonté de promouvoir une véritable fiscalité écologique en Europe et une politique européenne de l'énergie, d'appliquer une TVA réduite aux produits propres et de mettre en oeuvre une politique d'achats publics encourageant les technologies propres."
Nicolas Sarkozy a invité Joseph Stiglitz, le prix Nobel d'économie américain, Laurence Tubiana, directrice de l'Institut du développement durable et des relations internationales, Jemal Dervis, administrateur du Programme des Nations unies pour le développement, Nicholas Stern, conseiller du Premier ministre britannique pour les questions climatiques, l'ancien président chilien Ricardo Lagos, envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU sur le climat, Jeffrey Sachs, économiste américain et conseiller du secrétaire général de l'ONU, David Held, professeur de sciences politiques à la London School of Economics, et Rajendra Pachauri, président du Groupe intergouvernemental d'experts du climat (Giec).
Joseph Stiglitz a affirmé : "Le fait que ça vienne après les élections et qu'il met maintenant sur pied un programme me laisse penser que c'est vraiment sérieux. Je pense qu'il a compris que c'était une idée qui pouvait réellement transformer nos économies."
Laurence Tubiana a souligné : "Il faut à la fois développer une réflexion sur les technologies et les partager largement, d'abord en Europe et aussi avec le reste du monde. Il faut certainement agir de façon importante sur la question de la fiscalité écologique mais aussi sur les marchés du carbone, et il faut vraiment engager le mouvement, c'est-à-dire être d'abord exemplaire en France et en Europe pour pouvoir entraîner les pays émergents. Je crois qu'il y a une disponibilité générale pour accompagner la France dans cette discussion et faire que, si la France veut vraiment développer cette action, tous les experts sont là pour proposer des idées."
Ricardo Lagos a indiqué : "Cela fait deux fois en moins d'un mois que je rencontre le président français. Cela montre que le gouvernement français est vraiment engagé dans lutte contre le réchauffement climatique".
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