A l’heure où le pétrole et les prix alimentaires flambent et la révolution industrielle sans limite des pays asiatiques émergents est en marche, une nouvelle pierre à l’édifice de la pollution est posée : la voiture low-cost de Renault, qui sera accessible à 100 000 roupies (soit 2 500 $ ou 1 600 euros). Objectifs : rendre accessible l’achat de l’ULC (nom provisoire donné à la petite citadine Low Coast) aux plus pauvres…et engendrer un maximum de profits, sans tenir compte de l’impact écologique que la voiture pourrait provoquer. Selon les premières estimations, les ventes de l’ULC pourraient atteindre 2,2 millions d’unités en 2010 !
Le problème, c’est qu’il ne s’agit pas de « démocratiser » la voiture pour les plus pauvres. Il s’agit ici de faire concurrence directement au conglomérat indien Tata, déjà sur le marché avec sa Nano. Mais avec l’augmentation exponentielle de la voiture dans les pays émergents, c’est une pollution atmosphérique qui va exploser, avec les problèmes de recyclage que l’on connaît.
Nous essayons en Europe de trouver des transports alternatifs pour limiter les émissions de CO2 : pourquoi ne pas commencer par là dans les pays émergents au lieu de reproduire le même schéma ?!!
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