Renault avait annoncé le mois dernier un plan d'investissement de plusieurs millions d'euros pour apporter une solution technique visant à réduire les émissions polluantes. Le constructeur au losange, qui dit « travailler sur un plan technique », passera en fin de journée devant la commission technique mise en place par le ministère de l'Ecologie suite à l'affaire Volkswagen.
En effet, des tests avaient été menés sur un grand nombre de modèles pour mesurer les émissions d'oxydes d'azote (entre autres) dans des conditions réelles et de les comparer avec les valeurs théoriques. Evidemment, il ne faut pas s'attendre à retrouver les mêmes, mais Renault fait apparemment parti des plus mauvais élèves avec des écarts conséquents mesurés par les techniciens de cette commission indépendante. La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, avouait aussi qu'il ne fallait pas faire « deux poids deux mesures » avec Volkswagen et le reste des constructeurs. Comprenez que la commission technique a été donc impartiale, constructeur français ou pas.
Renault passe donc en audition dans quelques heures, afin d'expliquer les écarts : « lorsque nous sortons des conditions des tests, il y a effectivement des écarts entre les émissions dans des conditions réelles et les conditions normalisées, c'est un fait ». Renault reconnaît les différences de valeur, mais assure et clame avant tout qu'il n'y a aucun logiciel de triche. Il ne s'agit donc pas d'incriminer Renault comme cela a été le cas pour Volkswagen mais d'expliquer les écarts d'émissions.
Nous saurons ainsi tout à l'heure quelle est (sont ?) la ou les solution(s) technique(s) apportée(s) pour remédier au problème et rattraper le retard sur PSA, notamment. Nous mettrons bien évidemment cet article à jour.
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