Au vu des résultats récoltés par la même commission, il s’agira pour la marque au losange d’exciper de sa bonne foi et de battre sa coulpe. Oui, les résultats ne sont pas bons, mais c’est parce que l’on a fait de choix technologiques minimalistes. Renault a fait le pari de la technologie piège à Nox, plutôt que des solutions plus évoluées de type SCR utilisées par PSA. Il n’y a donc pas de manipulations destinées à respecter les normes tout en bloquant les systèmes sur la route. Une théorie qu’ont quasiment déjà validé les ministres Ségolène Royal et Emmanuel Macron au constat de la chute de l’action d’un constructeur qui compte dans son capital l’Etat français.
Certes, mais il se pourrait tout de même qu’à l’issue de cette procédure, il y ait une victime expiatoire. Les premiers résultats de la commission ont ainsi montré des incohérences au niveau du SUV Captur. Si un utilitaire Euro 5 et un Espace de norme Euro 5 sont aussi dans le collimateur, le Captur, lui, suscite plus d’interrogations. Ses rejets de Nox (dioxide d’azote) sont multipliés par plus de cinq par rapport aux limites fixés par la réglementation et les tests.
Selon le quotidien, les résultats du Captur ont été tellement surprenants sur l’ensemble des trois tests que trois modèles distincts ont été testés : deux 110 chevaux, un 90 chevaux. « Il y a apparemment un problème technique sur le modèle, ce qui pourrait bloquer le système de dépollution » indique un acteur du dossier. Renault devrait ainsi proposer une action correctrice à ce problème jugé technique, via un rappel. Réponse lundi ?
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