Le Maroc entend bien attirer les investisseurs étrangers. Une attitude conforme au Plan Emergence, lancé par le gouvernement, dont le but est de faire du pays une plate-forme compétitive de production et d'exportation.
Dans ce sens, une table ronde sur « l'investissement et l'industrie automobile au Maroc » s'est tenue lundi dernier à Casablanca en présence d'investisseurs américains. Cette rencontre sur les perspectives de coopération entre Rabat et Washington est le fruit d'un partenariat entre l'ambassade des Etats-Unis au Maroc, l'Agence américaine pour le développement international (USAID) et le ministère de l'Industrie, du Commerce et de la mise à niveau de l'économie. Le but ? Informer les sociétés américaines des opportunités offertes par le secteur automobile marocain.
Et pour ce faire, les différents intervenants ont tenu à souligner l'importance de cette rencontre. «Un de nos rôles est d'encourager les industriels américains à s'implanter localement», a déclaré Thomas Riley, l'ambassadeur des USA au Maroc. Et M. Bousselham Hilia, secrétaire général du ministère de l'Industrie, du Commerce et de la mise à niveau de l'économie, de lui emboîter le pas : « plusieurs groupes internationaux opérant dans différentes branches du secteur automobile ont fait confiance au Maroc pour leur développement à l'international. »
Pour les Etats-Unis, l'objectif est de faire de ce pays du Maghreb une plate-forme de l'industrie américaine vers le marché européen. Reste maintenant à sensibiliser Ford, General Motors ou DaimlerChrysler au potentiel économique, commercial et industriel dont dispose le pays. Le Maroc rêve de devenir un grand du secteur automobile. Et il s'en donne les moyens en courtisant aussi les investisseurs portugais, espagnols et français.
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