Oui, dans un marché automobile atone en quasi stagnation, montrer une progression de 20,3% peut paraître spectaculaire et enthousiasmant. Ça l'est mais il existe aussi une réalité comptable qui n'apparait clairement que lorsqu'on aborde la part de marché de ce segment particulier des électriques : 0,59%. Tout est dit ou presque.
Le marché de l'électrique qui est le fait à quasiment 70% des entreprises reste à un niveau infiniment bas et les volumes générés ne parviennent certainement pas à combler les attentes des constructeurs. En 2014, il s'est vendu 10 560 voitures électriques en France contre 8779 l'année précédente (chiffres CCFA).
Renault détient plus de la moitié du marché avec les 5970 Zoé vendues en 2014, Nissan est loin derrière avec ses 1604 Leaf vendues tandis que Bolloré n'évolue guère en écoulant 1170 BlueCar. Dans ce contexte, on remarque que Tesla est parvenue à vendre 330 Model S dont le prix de base s'affiche quand même au dessus de 60 000 euros.
Il existe aussi un marché des utilitaires électriques qui a contrario est en recul. De 5175 ventes en 2013, le volume est tombé à 4485 véhicules soit une baisse de 13,3%
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