Du coup, le niveau des blocages des sites stratégiques et industriels pourraient bien s'élever d'un cran. Pendant ce temps, les syndicats des patrons n'ont toujours pas rejoint un table des négociations qu'ils ont quitté cette semaine.
C'est le scénario du pire qui se déroule sous les yeux du gouvernement. Soit la coagulation. La CGT, FO, CFTC et CFE-CGC avaient appelé à des blocages afin d'obtenir une augmentation des salaires de 5% alors que le patronat veut se limiter à 2%.
La CFDT était restée l'arme au pied. Mais devant le refus de négocier les revalorisations salariales par les organisations patronales, la centrale a franchi le Rubicon et appelé l'ensemble de ses militants et les salariés du secteur à la grève à compter du milieu de la semaine prochaine. Thierry Cordier, secrétaire général de la fédération CFDT des transports prévient : « J'apporte avec moi ce que j'ai, c'est-à-dire le transport routier de marchandises, de voyageurs, sanitaires, de valeurs, etc. Tous les corps de métier du transport » Nous voilà aux aguets.
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