La crise apparue au sein de la puissante ADAC d'outre-Rhin continue à faire de dégâts. Trouvant sa source dans une manipulation des résultats consacrant le véhicule le plus populaire de l'année, elle n'a pas cessé avec la démission du directeur de la communication de la puissante fédération d'automobile clubs d'Allemagne. C'est maintenant son président qui quitte les lieux. Du coup, c'est l'ensemble des constructeurs allemands qui remettent les prix déjà décernés.
En Allemagne, on ne rigole pas avec le décompte des votes. Le président de l'ADAC l'a appris à ses dépends puisqu'il a remis sa démission lundi à la suite d'un audit indépendant montrant que l'organisation avait falsifié le décompte des votes menant à la détermination du prix de la voiture la plus populaire de l'année. Un véritable séisme pour le premier automobile club d'Europe qui rassemble près de 19 millions de membres.
"Il s'agit de la plus grave crise de notre histoire vieille de 111 ans", a déclaré August Markl, vice-président de l'ADAC, qui remplacera Peter Mayer jusqu'à la prochaine assemblée générale de l'organisation, prévue en mai. Et l'ADAC boira le calice jusqu'à la lie puisque les principaux constructeurs automobiles du pays - Daimler, Volkswagen et BMW - ont immédiatement annoncé leur décision de rendre ces prix, connus sous le nom de "Yellow Angel".
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