Sebastian Vettel, Champion du Monde de Formule 1, met en lumière Red Bull, marque de boisson qui le soutient depuis le début de sa carrière.


Souvent critiquée, parfois remise en cause par ses détracteurs, la filière « Junior » de Red Bull montre son efficacité avec le premier titre de Champion du Monde de Sebastian Vettel. Ce dernier, depuis son plus jeune âge, été suivi et accompagné par la marque de boisson énergisante, qui a toujours cru en son jeune prodige.

Lorsque Sebastian Vettel a été repéré et suivi par Red Bull, le Junior Team de la firme autrichienne n’existait pas, ce qui n’a pas empêché la compagnie de Dietrich Mateschitz de miser sur le natif d’Heppenheim. Ainsi, Red Bull a accompagné Sebastian Vettel dans son évolution vers les sommets du sport automobile.

C’est en 2003 que Sebastian Vettel crève l’écran aux yeux des spécialistes. Pour sa première saison en monoplace, le jeune allemand termine vice-champion de la Formula BMW ADAC (Allemagne). En 2004, il écrase littéralement la concurrence, en remportant 18 des 20 courses de la saison, devenant champion de Formula BMW.

Il a 17 ans mais Vettel est déjà convoité et courtisé. Il est toujours soutenu par Red Bull, qui a décidé de mettre sur pied une filière « Junior Team » qui aidera d’autres pilotes dans leur progression, en leur finançant des programmes dans des disciplines d’accès à l’élite du sport auto. En 2004, Christian Klien est le premier pilote du Red Bull Junior Team à rejoindre la Formule 1.

Sebastian Vettel rejoint alors le récent championnat de F3 Euro Series, né de la fusion des championnats français et allemand de F3. Cinquième du championnat, l’Allemand progresse doucement dans une discipline différente de la Formula BMW, alors qu’il est justement choisi par le constructeur allemand pour être pilote d’essais du vendredi en F1. En 2006, il remporte quatre courses et termine deuxième du championnat, derrière Paul di Resta.

Parallèlement à ce programme, il rejoint le championnat de Formula Renault 3.5 Series, où il pilote une monoplace plus puissante qu’en F3 ; en 2006, il débute à mi-saison, à Misano. Pour son premier week-end dans la discipline, il remporte les deux courses (devant Andy Soucek puis Ben Henley) mais, lors de la manche suivante, à Spa, il se casse un petit doigt dans le Raidillon.

En 2007, il poursuit en FR 3.5 Series et dispute la première partie de saison : il prend part à sept courses, termine sept fois dans le top 6, dont quatre fois sur le podium (une victoire). Mais, alors qu’il occupe la tête du championnat, il rejoint BMW Sauber en Grand Prix, remplaçant Robert Kubica, victime d’un spectaculaire accident lors du Grand Prix du Canada.

Pour sa première course avec BMW, Vettel s’offre un petit exploit en terminant huitième, devenant ainsi le plus jeune pilote de F1 à inscrire un point. Convaincu qu’il est mûr pour l’élite, Red Bull lance Vettel dans le grand bain la saison suivante. Il est ainsi titulaire chez Toro Rosso, l’ancienne écurie Minardi rachetée par Red Bull pour amener ses jeunes pilotes au plus haut niveau.

Lors de sa première saison complète dans l’élite, il étonne le monde de la F1, qui le découvre. Par son talent, son abnégation et sa faculté hors-norme d’adaptation, il obtient de très bons résultats au volant de sa STR3 et devance Sébastien Bourdais, son coéquipier, arrivé en F1 après quatre titres en Champ Car. A Monza, sous la pluie, il crée l’exploit en obtenant sa première victoire en F1, progressant encore plus vite que Red Bull ne l’avait imaginé. Il parvient d’ailleurs à faire triompher la plus petite des deux écuries de la marque de boisson, avant l’écurie phare, Red Bull, qu’il rejoint en 2009.

Sebastian Vettel a la chance de rejoindre le team au bon moment. Grâce aux idées ingénieuses d’Adrian Newey, et aussi au changement drastique de la réglementation technique, Red Bull progresse de façon spectaculaire dans la hiérarchie. La RB5 se montre plus rapide que les Ferrari et les McLaren mais la Brawn GP se révèle encore plus efficace. Malgré l’avantage technique des monoplaces de Ross Brawn, l’Allemand parvient à s’imposer en Chine, pour sa troisième course avec Red Bull, encore sous la pluie.

Il réussit une saison accomplie, monte trois fois de suite sur le podium à mi-saison mais, à Valencia, il casse deux moteurs. Mais l’abnégation de Vettel resurgit et, si personne n’y croit plus, l’Allemand remotive ses troupes, chez Red Bull et chez Renault, qui motorise la RB5. Dans les quatre derniers Grands Prix, il parvient à s’imposer deux fois et terminer à 11 points de Jenson Button, alors que ce dernier menait 61-29 après sept Grands Prix.

En 2010, Red Bull retarde sa participation aux essais de pré-saison mais arrive avec une RB6 qui est attendue comme la star du championnat, en digne successeur de la voiture 2009. Rapidement, il s’avère que cette monoplace est effectivement très efficace, extrêmement aboutie sur le plan aérodynamique. Malgré quelques erreurs et des problèmes de fiabilité, la Red Bull permet à Sebastian Vettel de rester dans la course au titre tout au long de la saison, pour la réussite finale que l’on sait.



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