Depuis le séisme du 11 mars, pour éviter la paralysie de leurs chaînes de montage, les constructeurs automobiles du monde entier se voient dans l'obligation de piocher dans leurs stocks de composants, principalement électroniques, secteur dans lequel le Japon est le plus gros producteur.
Mais bien évidemment, ces stocks ne sont pas infinis et l'électronique prenant une part toujours plus importante dans les véhicules, la pénurie guette. Pour IHS Automotive et relayé par LesEchos.fr, les effets se font déjà sentir : rien qu'au mois de mars, la production japonaise a chuté de moitié, mais ce sont 1,5 à 1,8 million de véhicules qui n'ont pu être produits en tout depuis le séisme, dont 20% hors du Japon. Mais cela ne fait que commencer, puisque début septembre, ces problèmes d'approvisionnement pourraient mener à l'avortement de 3,4 à 4 millions d'automobiles.
Au dernier trimestre 2011 une fois le plus gros écueil passé, les constructeurs devront donc rattraper leur retard en augmentant la production, mais alors qu'on espérait un retour à la normale avant la fin de l'année, cela ne pourrait arriver finalement qu'en 2012.
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