L'entame de meeting de Donington en Superleague Formula n'aura été qu'un feu de paille qui revient de sa campagne anglaise sans le résultat qui lui permettrait enfin de lancer sa saison. Tant en GP2 que dans cette catégorie particulière, le Français peine en effet à se positionner en haut du tableau, le plus souvent à cause de soucis techniques subis tant chez Durango qu'au sein d'un team Epsilon qui fait par ailleurs ses premiers pas en défendant les couleurs de l'Olympique Lyonnais. Si bien que la seconde partie de saison du tricolore devra être d'un tout autre tonneau pour s'ancrer au plus haut niveau du sport-auto. « On avait préparé minutieusement les qualifications en peaufinant le set up pluie, notamment au niveau de l’aquaplaning qui m’avait valu un tête à queue en pleine ligne droite « rappelle Nelson. « Les conditions changeantes des essais libres nous avaient permis également d’adapter la voiture aussi bien à la forte pluie qu’à une piste grasse. Malheureusement j’ai dû rentrer aux stands rapidement car je ne pouvais plus passer les vitesses, c’est dommage car la qualification pour les quart de finale était pratiquement assurée compte tenu de mon temps dans le 3ème tour lancé et des pressions de pneus adoptées. C’est frustrant. »
De là, les événements se sont enchaînés défavorablement, à commencer par le temps qui a viré au sec pour la plus grande joie des spectateurs mais aussi pour le plus grand désarroi du team Epsilon: « Le retour du beau temps ne nous a pas arrangé car à l’inverse des autres équipes nous débutons dans la discipline et nous avons besoin de roulage sur les circuits que nous découvrons. La course 1 sur le sec risque d’être difficile » explique ainsi Michel Lecomte.
Et en effet... « Le début de course était bon. Hélas, j’ai rapidement été confronté à un manque de motricité et d’adhérence latérale. » se souvient le gone de circonstance qui termine quatorzième de sa manche avec des temps au tour désastreux. « Au final, je me retrouve sur la deuxième ligne de départ pour la course 2. J’espère que nous aurons amélioré la voiture afin que je puisse être en mesure de rester dans le groupe de tête de la seconde manche. »
Une deuxième course qu'il finira neuvième: « La voiture s’est mieux comportée lors de la deuxième course, malheureusement, cela n’a pas suffit pour contenir mes adversaires. J’espère que nous allons parvenir à progresser pour la prochaine course car je sais que nous avons le potentiel pour gagner en Superleague, il nous faut juste un peu de temps dans une discipline où il n’y a aucun essais hivernaux, ce qui est un gros handicap pour une équipe qui débute».
Dés le lendemain de Donington l’équipe Epsilon s’est remise au travail pour préparer la prochaine course d’Estoril les 5 et 6 septembre prochains avec la ferme intention d’offrir à l’Olympique Lyonnais son premier podium. Donc acte !
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