On l'a vu plus bas, le marché automobile américain est morose et les constructeurs autochtones glissent glissent glissent. General Motors menait d'ailleurs le groupe des "chuteurs" avec - 18.5% de ventes comparé à juillet 2006.
Malgré cela, GM fait comme Ford et réalise tout de même des profits sur le deuxième trimestre 2007: 891 millions de dollars (750 millions pour Ford) qui surprennent les analystes.
Mieux, si l'on enlève des comptes la provision faite pour parer au redressement de l'équipementier Delphi, ce serait 1.4 milliard de dollars qui entreraient dans les caisses de GM. L'an dernier, GM perdait sur le même temps, 3.4 milliards de dollars.
En fait ce type de redressement spectaculaire n'est pas nouveau et tout a débuté chez Nissan. Le plan était l'oeuvre d'un certain Carlos Ghosn. S'il avait supprimé 21.000 emplois dans les effectifs, aujourd'hui GM a éliminé 35.000 postes et fermé 12 usines pour parvenir à retrouver le chemin des bénéfices (GM enregistre son 3eme trimestre de profit).
Entendre Rick Wagoner parler de "progrès" et "d'efforts supplémentaires à faire" est toujours difficile à entendre quand on sait pertinemment que le problème résidait plutôt dans l'offre du constructeur en décalage avec une demande mouvante. Après les dégraissages sévères mais si faciles, il va falloir penser à faire du produit adapté et de qualité.
Revenons à nos chiffres: la division automobile de GM réalise une perte de 39 millions en Amérique du Nord largement compensée par les 217 millions de bénéfice de GM Europe malgré Cadillac. Etonnament, la région Asie-Pacifique montre un bénéfice en chute de 40% malgré des ventes en hausse alors que les bénéfices des marchés d'Amérique latine et du Moyent Orient progressent de 53%.
En terme de volume, GM a vendu 2.4 millions de voitures sur les 3 mois d'avril, mai et juin.
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