Une bien triste nouvelle pour le secteur automobile européen, et français. Du moins pour les professionnels de la réparation, et au final pour les consommateurs que nous sommes. En effet, les ministres européens des finances ont définis hier les secteurs dans lesquels cette baisse de la TVA pourrait s'appliquer. On y trouve donc la restauration, les services à la personne, la rénovation, la coiffure, la réparation de bicyclettes, de chaussures, d'articles en cuir, etc, etc. Mais de service après-vente automobile, point ! Rien, nada !
Pourtant cette mesure était recommandée par la Commission européenne, ainsi que par la CESE (Comité économique et social européen), un organisme consultatif, qui l'avait approuvée. Ce dernier avait argué du fait que cela améliorerait le pouvoir d'achat des automobilistes européens, et par ricochet la sécurité du parc automobile, qui serait mécaniquement mieux entretenu. Cela aurait aussi permit le maintient de nombreux emplois dans le secteur, aujourd'hui durement touché par la crise.
Beaucoup d'espoirs déçus donc. Et l'on ne peut encore une fois s'empêcher de penser que l'automobiliste reste une des meilleures vaches à lait pour les gouvernements européens.
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