Il avait promis d’être « à Mach 2 partout », il a terminé son rallye 34 kilomètres après le départ. Thierry Neuville débute très mal sa saison lors du Rallye Monte-Carlo en sortant de la route avec sa Peugeot 207 Super 2000.
« La première spéciale se terminait par une quinzaine de kilomètres d’une descente ininterrompue », raconte-t-il. « La route était très sale, couverte de gravillons répandus sur le revêtement par le passage des premiers concurrents. A moins de 3 km de l’arrivée, on devait franchir un petit pont avec parapet, précédé par un virage serré. On arrivait assez vite. Quand j’ai sauté sur la pédale du milieu, les freins n’ont pas répondu et la pédale s’est enfoncée au plancher. L’auto a sous-viré. Je me suis retrouvé dans les gravillons. Pour m’en sortir, j’ai tiré le frein à main, mais lui aussi a réagi avec retard. Quand l’auto a pivoté, il était trop tard : le flanc a frappé le parapet et les attaches des deux roues droites ont cédé. J’ai tenté de continuer au ralenti. En vain. C’était fini. »
Il poursuit : « J’avais écouté les consignes de prudence. Je ne conduisais pas trop vite. Auparavant, je ne me suis pas fait une seule chaleur. Les chronos intermédiaires montrent que j’étais loin de mes limites. Mon intention était de prendre mes marques dans les premières spéciales, puis, si je me sentais à l’aise, d’augmenter progressivement le rythme. Je n’ai pas eu la possibilité de mettre en œuvre ma stratégie. C’est bien pire qu’être déçu : je suis désespéré. »
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