Red Bull n’aurait pas suivi l’accord « Resource Restriction Agreement » visant à fixer le coût limite d’une saison de Formule Un. Dans le secret, d’autres écuries s’en offusquent.
En 2009, les écuries signent un accord sur la réduction des dépenses dans la discipline. De nombreux points sont abordés : nombre d’employés, de sous-traitants, développement aérodynamique… avec un barème de sanction approprié.
Ce « Resource Restriction Agreement » (RRA) étant un projet lancé par la FOTA, il n’est pas visé par la Fédération Internationale de l’Automobile. Aucune sanction sportive ne peut être décidée en cas de faute avérée.
Aucune autre équipe n’a officiellement mentionné un éventuel dépassement des budgets par Red Bull. Mais, dans le secret, un dirigeant d’écurie a affirmé à la BBC qu’il était convaincu que les Champions du Monde avaient dépassé certaines limites.
Questionné sur le sujet, Christian Horner répond : « Nous avons travaillé selon l’accord depuis qu’il a été mis en place. En travaillant dur et efficacement, nous avons suivi ces préconisations. Nous surveillons nos budgets et je suis surpris que l’on puisse penser le contraire. Mais c’est peut-être inévitable lorsque l’on gagne des courses. »
Autre argument des défenseurs du RRA, Red Bull refuse de signer le nouvel accord qui doit aller de 2012 à 2017. Horner explique son manque d’empressement par la volonté de trouver un texte « transparent et équitable. »
Selon le RRA, la sanction à appliquer est une baisse du droit à la dépense la saison suivante pour l’écurie fautive.
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