Contrairement à Elon Musk, PDG de Tesla, qui la qualifie ni plus ni moins de « connerie », Bob Carter, de Toyota USA, peinait à cacher son enthousiasme à propos de la voiture à hydrogène lors de son discours au CES : « les voitures électriques à pile à combustible font partie d'un futur bien plus proche que la plupart des gens pensent, et seront diffusées à très grande échelle », « l'hydrogène se marie avec l'oxygène pour créer de l'eau et de l'électricité et rien de plus » et « les infrastructures arrivent ».
Plus que jamais, Toyota se prépare à lancer sa berline à hydrogène en 2015 sur le continent américain sur la base du concept FCV présenté en novembre dernier, avant, espérons-le, le reste du monde. On sait déjà qu'elle sera proposée à un « prix raisonnable », qu'elle développera plus de 100 kW (l'équivalent de 136 ch) pour un 0 à 100 km/h en 10 s, qu'elle aura une autonomie dépassant les 480 km et qu'un plein ne prendra pas plus de 5 minutes. De plus, les ingénieurs de la marque japonaise travaillent sur un système qui permettra à la Toyota de servir de générateur d'énergie suffisamment puissant pour alimenter une maison pendant une semaine ! En attendant, des prototypes maquillés continuent d'avaler les kilomètres dans des conditions extrêmes.
Elle sera commercialisée en premier en Californie, tout simplement parce que c'est le seul état américain à avoir déjà un réseau de stations services à hydrogène. Aujourd'hui au nombre de dix, il en faudrait 68 selon les calculs de Toyota pour pouvoir alimenter un parc de 10 000 voitures.
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