Après plusieurs années difficiles et une catastrophe ayant fortement ralenti la production, Toyota compte bien remonter la pente en Europe, avec, à terme, un objectif d'un million de ventes annuelles sur le Vieux Continent. Didier Leroy, directeur de Toyota Europe, s'est confié à Automotive News sur les ambitions de la marque nippone dans un marché particulièrement compétitif.

Après 808 000 ventes en 2010 en Europe, puis 822 000 en 2011, l'année 2012 devrait être sur la même lancée avec un objectif final établi à 835 000 unités. Comme le confirme Didier Leroy, le but n'est pas d'atteindre un chiffre particulier rapidement, mais d'y arriver en réalisant des bénéfices. L'homme confirme l'intérêt grandissant de la clientèle pour l'hybride (10 % des ventes l'an dernier, 14 % prévus pour cette année), et ne s'inquiète pas trop de la concurrence. Pour lui, cela apporte du crédit à la technologie hybride, ce qui est, au final, bénéfique pour Toyota, présent depuis 12 ans sur le segment.

Enfin, point très important, il confirme l'implication de Toyota pour l'hybride essence. Pour lui, il n'y a pas de place au doute, la norme Euro6 va faire monter significativement le prix des véhicules diesel, en particulier les citadines et compactes. L'essence devient donc de plus en plus légitime. Interrogé sur la question de l'hybride diesel cher à PSA, il assure que c'est peu bénéfique car très cher à développer (puisque ça combine deux technologies déjà onéreuses).