Hier, trois patrons des plus gros groupes automobiles allemands étaient réunis à Berlin, et l'occasion était bonne de rappeler l'importance d'un traité de libre-échange commercial entre les Etats-Unis et l'Europe.


« Nous perdons de l'argent, car nous devons faire des rétroviseurs différents, des clignotants ou des feux arrière différents selon que l'on vend en Europe ou aux Etats-Unis, ou alors parce que nous devons nous adapter aux normes de sécurité. Nous devons au final développer deux fois et certifier deux fois », commentait Dieter Zetsche, le numéro un du groupe Daimler.


On peut aisément comprendre l'intérêt d'un tel accord puisque le plus gros des exportations pour les trois grands groupes automobiles allemands est fait aux Etats-Unis (plus de 20 milliards d'euros d'exportations en 2014). Malheureusement, pour l'instant, les négociations n'avancent guère et pire encore, elles ne semblent pas spécialement bien engagées.