De fait, l’ambiance devant le siège social de l’entreprise, rue de cambrai dans le 19ème parisien n’avait rein de convivial. Il a fallu une intervention déterminée des forces de l’ordre pour ramener le calme. La raison de cette poussée de fièvre ? Une baisse immédiate de 20% des tarifs d’UberX et UberPool pour les courses noctuelles et à destination d’une clientèle ciblée dans la tranche des 15/25 ans.
Une adaptation qui se fait l’écho d’une offensive des enseignes Taxi Bleu et Taxi G7 qui répondent donc sur le terrain à cette nouvelle concurrence. Uber a-t-il les reins assez solides pour encaisser le coup ? L’implosion serait-il en course ? On répond que non et que, d’ailleurs, l’antenne France va garantir pendant un mois et demi le chiffre d’affaires de ses chauffeurs.
Par ailleurs, Uber avance l’argument économique. Cette déflation, c’est en fait pour le bien de tous. Des études internes de l’autre côté de l’Atlantique soutiennent qu’entre 2012 et 2015, les tarifs d’Uber à New York ont baissé de près de 30%. En parallèle, le nombre de chauffeurs utilisant la plateforme Uber a été multiplié par plus de 30. Pourtant sur la même période, le chiffre d’affaires moyen par heure des chauffeurs partenaires d’Uber a augmenté de plus de 50%.
Enfin, l’entreprise assure que la très grande majorité des 10.000 partenaires chauffeurs VTC actifs sur la plateforme Uber à Paris a accueilli les baisses tarifaires sur uberX et uberPOOL. Certes, mais l’action spontanée au siège montre que la vie d’Uber n’est décidément pas un long fleuve tranquille, en proie tant à des critiques extérieures qu’à des tensions internes.
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