En 2014, General Motors a été contraint de rappeler plus de 30 millions de véhicules, une opération provisionnée dans les comptes à hauteur de 2,89 milliards de dollars. Avec un tel handicap de départ auquel il faut ajouter 1 milliard de coût de restructuration, impossible d'espérer finir l'année en progression. Toutefois, l'addition est bien moins salée que prévue grâce à de bons résultats en fin d'année.
Le dernier trimestre a été de très bonne facture grâce aux ventes de pick-up et de gros SUV qui ont permis d'enregistrer une marge opérationnelle à 8,7% un plus haut historique. Le bénéfice avant impôt est de 2,4 milliards de dollars contre seulement 1,9 l'an dernier. Le revenu net a augmenté de 1,1 milliards contre 900 millions l'année précédente (2013).
Sur l'ensemble de l'année, ce bon trimestre permet de limiter la casse avec un bénéfice avant impôt en recul de 8,6 à 6,5 milliards de $, le bénéfice net a quant à lui reculé de 26,3% à 2,8 milliards. Le Chiffres d'Affaires est resté stable à 155,9 milliards $ (+0,32%)
General Motors a également souffert d'un taux de change défavorable et de marchés en difficulté en Amérique du Sud (perte de 200 millions $) mais aussi et surtout de la crise russe qui fait à nouveau plonger les résultats de sa division Europe. La perte atteint 1,4 milliard de dollars (900 millions en 2013), accrue il est vrai par les coûts de fermeture de l'usine Opel de Bochum et l'arrêt des ventes de Chevrolet sur plusieurs marchés. En Chine et en Corée, le groupe restructure ses activités, les profits ne devraient pas dépasser les 2 milliards de $.
Avec ce très bon dernier trimestre, les perspectives 2015 débarrassées des provisions pour les rappels sont optimistes, la Bourse le soulignait en faisant grimper le cours de l'action de 5%. Pour démontrer un certain optimisme dans des lendemains heureux, GM a décidé de verser 9000$ de primes à 48 400 de ses employés, un record
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