Peu à peu, l’affaire s’étouffe. Hier, Red Bull a annoncé que Mark Webber restait au sein de l’écurie l’an prochain. Sebastien Vettel explique maintenant qu’il n’y a pas de favoritisme au sein de l’équipe. Mais où en sont les relations entres les deux équipiers ?
L’histoire alimente les conversations de passionnés de sport automobile depuis maintenant plus d’une semaine. Dans l’accrochage Vettel-Webber au cours du dernier Grand Prix de Turquie, lequel des deux pilotes est fautif ? Au sein même de l’écurie de Christian Horner, les avis divergent. Mais nombreux sont ceux pensant que les dirigeants de l’équipe aux taureaux rouges ont une petite préférence pour le jeune Allemand, ce que dément ce dernier dans une interview accordée à BBC Sport.
« Lors de notre discussion interne, la situation a été clarifiée, aucun des deux pilotes n’est favorisé » affirme Sebastian Vettel.
La hache de guerre serait-elle donc bel et bien enterrée ? Rien n’est moins sûr. Le vice-champion 2009 estime toujours n’avoir fait aucune erreur, contrairement à de nombreux spécialistes.
« Tout s’est passé très rapidement, poursuit Baby Schumi. J’étais très bien sorti du virage précédant la ligne droite, et étais à l’aspiration. Puis je me suis déporté vers l’intérieur. J’avais déjà passé Mark puis ai essayé de revenir lentement vers la droite. A ce moment précis j’étais en tête, et habituellement c’est le leader qui décide où aller. Nous sommes entrés en contact, un contact causant mon abandon. Vous ne savez jamais ce qui peut se passer. Sur le moment vous faites ce que pensez être bon, et dans ce cas là, si cétait à refaire, vous referiez la même chose, car vous pensiez que c’était bien. Quelque soit le résultat, vous en tirez toujours les enseignements. Tout pilote étant second et pensant être plus rapide et plus fort que la personne de devant et qui se voit offrir une chance la saisit. Ce n’est pas comme si vous en aviez des millions. J’ai saisi ma chance et malheureusement je n’ai pas vu le drapeau à damier. J’ai perdu beaucoup de points. Ce n’est jamais bien pour le championnat de ne pas terminer un Gand Prix. Mais avec le nouveau système de points, un bon résultat peut vous permettre de faire une grosse différence ».
Apparemment Sebastian Vettel n’exprime aucun remord quant à sa manœuvre. Comme le disait si bien Christian Horner, cet accrochage est un incident de course… qui n’aurait jamais dû avoir lieu entre deux équipiers. Chez Red Bull, on tentera dès ce week-end, à Montréal, de faire oublier cette histoire faisant tant polémique.
En partenariat avec
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération