Wall Street Journal vient d’avoir le rare privilège de visiter l’usine Wuhu du plus gros constructeur chinois indépendant, Chery, et nous en fait profiter à l’aide de ce reportage vidéo.
Le journaliste commente que l’usine chinoise profite d’équipements allemands pour l’assemblage des moteurs et d’une robotique italienne moderne pour le montage des véhicules… contrastant avec les 25 000 ouvriers payés 1 dollar de l’heure pour 16 heures de travail par jour.
Pour les besoins de son expansion sur le marché chinois mais aussi à travers le monde, car Chery a les dents longue, les ingénieurs du centre de recherche développeraient entre 40 et 50 nouveaux modèles (ça me semble beaucoup, ils doivent tenir compte des variantes de carrosserie…) dont 10 seraient commercialisés l’année prochaine (voir futures QQ5, S16, QQ2 et P11), et le constructeur chinois construirait actuellement un nouveau site de production capable de sortir 700 000 voitures par an.
Notons que pour l’année 2007, Chery espère vendre plus de 400 000 véhicules… dont 110 000 hors de Chine contre environ 50 000 sur 2006, mais table sur plus d’un million d’unités vendues d’ici 2010.
Yin Tongyao, boss de Chery, espère que l’accord avec Chrysler... bye bye Hornet... permettra à sa marque d’améliorer ses voitures et de rationaliser son processus de fabrication. Il déclare : « Les gens voient d’un mauvais œil nos produits. Il y a beaucoup de doutes sur notre sécurité et notre qualité… Si nous travaillons ensemble avec Chrysler, nous pourrons nous internationaliser plus rapidement ».
Source : The Wall Street Journal via Autoblog.com
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