Lors du renouvellement du Transporter au printemps 2003, Volkswagen utilitaires affichait de grandes ambitions sur le marché, justifiées par la richesse technologique de son dernier-né. Mais les hésitations du réseau, associées à une politique tarifaire salée ont contrarié son succès.
Le nouveau modèle existe en trois hauteurs de pavillon et d’inédites versions fourgon (comme l’ ambulanciable), en plancher-cabine et en plateau usine disponibles en simple ou double cabine. Autant de variantes qui n’existaient pas auparavant. Cinq moteurs sont proposés pour la France : TDI de 1896 cm3 développant 84 ou 102 ch, associés à une boîte manuelle à 5 rapports, TDI 5 cylindres de 2,5 l de 130 ch et 174 ch proposés avec une boîte mécanique à 6 vitesses ou automatique Tiptronic à convertisseur de couple. Sur les Combi, Shuttle et fourgons à pavillon plat une motorisation 2,0 l essence de 115 ch est proposée avec une boîte mécanique 5 rapports. Une version 4-Motion à coupleur Haldex est commercialisée sur les 5 cylindres.
Le Transporter a un beau poste de conduite intégrant un levier de vitesses « joystick ». Le rapport encombrement/volume habitable s’est quelque peu dégradé par rapport à l’ancienne génération. L’architecture du véhicule (traction avant et quatre roues indépendantes) en fait un cas à part sur le marché des utilitaires. Cela garantit un comportement routier de qualité, tout comme la présence de l’ABS couplé à l’antipatinage ASR. Malheureusement, les tarifs de Volkswagen Utilitaires sont élevés (ne parlons même pas des options !). Et le traditionnel talon d’Achille de la marque, à savoir la densité du réseau, n’a toujours pas été résolu.
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