Car les décisions fortes prises dans l’urgence par un nouveau patron arrivé en pleine tourmente et qui devait rassurer très vite les investisseurs ont laissé un goût amer. Les représentants syndicaux ont ainsi été irrités par la décision d'Herbert Diess de geler les promotions des cadres au sein de la marque de Wolfsburg. De même, Bernd Osterloh, a déclaré que le même patron de la marque avait rompu les règles de la cogestion en annonçant, le mois dernier, un programme d'économies d'un milliard d'euros par an.
Des discussions avec la direction du groupe s’imposent donc. Au cours des dix prochains jours un dialogue va se dérouler sur les investissements et l'utilisation des capacités de production. Et celui-ci part sur de bonnes bases : "dans la situation difficile actuelle, nous devons prendre des décisions communes qui tiennent compte aussi bien de la rentabilité que de l'emploi", écrivent ainsi dans un communiqué conjoint le président du directoire, Matthias Müller, et le conseil d'entreprise.
Enfin, la direction et les représentants syndicaux de Volkswagen ont annoncé qu'ils décideraient conjointement des mesures à mettre en œuvre, aussi bien en termes d'économies que de production, pour faire face au scandale des émissions polluantes. Et il va y avoir sans nul doute de quoi discuter.
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