On connait assez peu le V8 Superstars en Europe puisqu'il s'agit d'une discipline essentiellement italienne. Sorte de Supertourisme musclé oscillant entre DTM allemand et V8 Supercars australien, cette discipline oppose des berlines 4 portes qu'il est rare de voir en course. Porsche Panamera, Audi RS4, BMW M3 ou M5 E39, Chevrolet Lumina, Chrysler 300 C, Mercedes C, Jaguar XF, Maserati Quattroporte s'opposent très virilement dans des joutes courtes mais sacrément disputées. Après avoir assisté à la première des 2 courses, on est sous le charme.
Plus variée que les homologues allemandes et australiennes, cette discipline est finalement une excellente synthèse de ces séries plus médiatiques. Les pilotes sont pour beaucoup des pointures, parfois issus de la F1, et les autos ont un look terriblement impressionnant, au moins autant que la sonorité qu'ils produisent. Les bagarres sont viriles, les contacts ne sont pas rares et tout ce qu'il manquait à ce week-end provençal, c'est un plus grand nombre de participants ou le choix d'un circuit plus court qui aurait permis aux spectateurs de voir les autos plus souvent.
La réouverture du circuit aux spectateurs commencent à prendre de la consistance, il ne manque plus que quelques écrans géant permettant de suivre le déroulé des épreuves pour que le spectacle offert aux spectateurs soit parfait.
Pour les amateurs de sport, notez que la Porsche Panamera N-Technology piloté par Fabrizio Giovanardi a dominé les débats en gagnant 2 fois et qu'elle a paradoxalement plus facilement remporté la deuxième course pourtant organisée selon le mode de la grille inversée que la première ou après l'intervention du Safety Car, elle est restée sous la menace pressante de la Mercedes C63 AMG Romeo Ferraris de Francesco Sini qui finira par se faire sortir dans l'avant-dernier virage de la Course 1.
Dans la seconde catégorie inscrite à la seule manche française, la Superstars GT Sprint, la Ferrari F430, pilotée par Maurizio Mediani a été la première à recevoir le drapeau à damier en fin de matinée, devant deux autres bolides de Maranello et la seule Porsche 997, engagée dans cette course. La seconde épreuve a vu la victoire de Nicola Cadei, le pole man de la veille devant la Porsche.
Le Ferrari Challenge Trofeo Pirelli s'est résumé à une razzia de la part de Philipp Baron. L'Autrichien, auteur de la pole, a réussi le sans faute parfait lors des deux manches. Baron triomphe, à chaque fois, devant Bjorn Grossmann et Max Blancardi.
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