En alignant sa Leon TDI l’an dernier, Seat a fait entrer le loup mazouté dans la bergerie du WTCC. Les performances signées par Yvan Muller ont tout de suite démontré tout le potentiel de cette motorisation qui est à présent très loin de ce qu’elle fût à son origine. Au point de manquer le titre de très peu lors de la dernière course de la saison. Une couronne ratée, néanmoins, par la faute d’une pompe à gas-oil récalcitrante. Comme un retour du boomerang.
Reste que le message a été bien compris par le plateau si bien que l’on prête à BMW l’idée d’emboîter le pas au blason historiquement espagnol. Quant au reste d’une concurrence qui n’est pas en mesure de suivre encore ce chemin, on tire la sonnette d’alarme.
Ainsi Chevrolet. Après quatre saisons, sa Lacetti est mature et peut s’enorgueillir d’avoir enlevé sept courses en 2007. Pour 2008, c’est le titre pilote que les troupes d’Eric Nève visent. Un plan qui pourrait bien être remis en question avec le débarquement des diesel : « Le problème qui se pose avec le diesel est plus important que celui qu’a posé l’opposition entre les tractions et les propulsions » commencent le team manager.
« Les motorisations diesel ont un grand potentiel notamment dans les courses du genre de Macao. La FIA n’a certes pas encouragé l’arrivée de ces moteurs, mais elle ne l'a pas empêchée non plus. Nous serons donc attentifs à ce que les handicaps de poids en vigueur dans la discipline rétablissent l’équilibre."
"Pour ce qui est de Chevrolet, on repart avec la Lacetti des saisons précédentes qui ne recevra des évolutions qu’au niveau de l’aérodynamique et des suspensions. » Voilà un message clair que les instances fédérales devront prendre en compte pour pérenniser leurs effectifs sur la grille.
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