Les compétitions de Time Attack sont encore inexistantes en France (probablement à quelques rares exceptions près) mais c'est pourtant une discipline mécanique dont la popularité est en pleine explosion dans le reste du monde. Comme le drift, on trouve ses origines au Japon, avant qu'elle ne se développe en Allemagne, en Angleterre, en Australie et aux États-Unis, mais contrairement au drift, le but est la performance avant le style. Les règles sont simples : vous voyez comme fonctionnent les qualifications d'un Grand Prix de Formule 1 ? Chaque participant s'élance sur la piste pour effectuer le tour lancé le plus rapide afin de décrocher la pole. Et bien c'est identique, le meilleur temps l'emporte, sauf qu'il n'y a pas de course ensuite.

Pour la deuxième fois, l'Australie a organisé les World Time Attack Series, sorte de championnat du monde de Time Attack si le monde se limitait au pays organisateur, au Japon et aux États-Unis. Et à ce petit jeu, le Pays du Soleil Levant reste maître en la matière : pour la seconde année consécutive, c'est la Cyber Evo avec la légende Eiji « Tarzan » Yamada à son volant, qui décroche le meilleur temps toutes catégories confondues.

Qu'est-ce qui se cache derrière ce nom mystérieux de « Cyber Evo » ? Une Mitsubishi Lancer Evo 9 lourdement préparée développant 700 ch aux roues et n'accusant que 1 060 kg sur la balance. Pour vous donner un ordre d'idée de ses performances, cette CyberEvo a fait un tour du Fuji Speedway en 1 :41.43 en pneus Yokohama A050 homologués route, quand une Honda NSX GT300 le fait en 1 :40.68 en pneus slick. Et accessoirement 54.02 à Tsukuba pour les amateurs de Best Motoring et de Gran Turismo.

Pour voir le monstre se dégourdir les roues, voici ci-dessous la vidéo de son meilleur tour au WTAS 2011.