Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, a installé l’autorité environnementale dans ses fonctions. En quoi cela consiste-t-il ?
L’autorité environnementale du conseil général de l’Environnement et du Développement durable (créée par le décret n° 2009-496 du 30 avril 2009) donne des avis, rendus publics, sur les évaluations des impacts des grands projets et programmes sur l’environnement.
Cette instance est présidée par Michel Badré : elle est composée de 15 personnes dont 10 sont issues du conseil général de l’Environnement et du Développement durable, instance de conseil et d’inspection du MEEDDAT, et 5 sont des personnalités externes, choisies pour leurs compétences en environnement.
La création de l’autorité environnementale répond aux législations européennes et nationales. Ces dernières prévoient que les évaluations d’impacts environnementaux des grandes opérations sont soumises à l’avis, rendu public, d’une "autorité compétente en matière d’environnement".
Ces prescriptions sont destinées à faciliter la participation du public à l’élaboration des décisions qui le concernent (convention d’Aarhus, charte constitutionnelle) et à améliorer la qualité des projets avant la prise de décision.
L’autorité peut être le ministre chargé du développement durable (MEEDDAT), ou localement pour son compte les préfets, lorsque le ministre n’est pas lui-même responsable de l’opération au titre de certaines de ses autres attributions (transport, énergie, urbanisme...).
En revanche, quand l’opération est réalisée par le ministère ou un organisme placé sous sa tutelle, la fonction d’autorité environnementale ne peut être directement dépendante de lui : c’est ce qui a conduit à instituer une structure spécifique au sein du CGEDD pour avoir une garantie d’impartialité.
Retrouvez toutes les informations sur ce sujet à l'adresse suivante : www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr.
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