En octobre 2008, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) a lancé le New Deal écologique mondial et l'initiative pour une économie verte : il les a présentés comme des antidotes aux troubles économiques actuels et comme des rampes de lancement d'une économie mondiale à faible carbone.
Le Japon et la Corée du Sud suivent le mouvement écolo : ces deux pays vont investir des milliards de dollars dans des projets écologiques pour encourager la croissance économique et créer des emplois. Voici leurs objectifs :
- le Japon souhaite étendre le marché du "commerce écologique" et créer jusqu'à 1 million de nouveaux emplois grâce à des mesures comme des prêts à taux zéro intérêt pour les entreprises respectueuses de l'environnement.
- la Corée du Sud investira 38 milliards de dollars sur les quatre prochaines années dans 36 projets de développement durable pour créer 960 000 nouveaux emplois. Au programme : la création de réseaux de transports écologiques, la construction de 2 millions de "maisons écologiques" (économes en énergie) et le nettoyage des quatre principales rivières du pays.
Achim Steiner, secrétaire général adjoint des Nations Unies et directeur exécutif du PNUE, a mis en avant : "Les investissements dans l'énergie clean-tech et renouvelable, dans des infrastructures telles les voies ferrées et les pistes cyclables, et dans les services basés sur la nature comme les cours d'eaux et les forêts peuvent non seulement contrer la récession et le chômage mais aussi préparer le terrain pour une reprise et une croissance économiques durables au XXIe siècle. Le New Deal écologique mondial du PNUE et l'initiative pour une économie verte sont clairement deux idées dont le temps est venu, comme en témoignent les annonces de paquets de stimulus de la République de Corée et du Japon et d'autres économies et leaders, de la Chine au Président-élu des États-Unis. Ces annonces font aussi écho à l'appel du Secrétaire général des Nations Unies à Poznan le mois dernier, où il décrivit le New Deal écologique mondial comme la meilleure chance d'assurer un accord judicieux et solide à Copenhague à la fin de 2009."
D'après le PNUE, ces mesures de deux des plus importantes économies asiatiques emboîtent le pas au plan du président américain Barack Obama de mettre en oeuvre un programme d'énergie propre de 150 milliards de dollars au cours de sa présidence en vue de créer 5 millions d'emplois. Des initiatives à saluer : nous verrons si elles porteront leur fruit dans les prochaines années !
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