Le chiffre de 95g/km de CO2 a été finalement voté et adopté par l'Europe pour 2020, un nombre qui ne représente qu'une moyenne. Chaque constructeur aura ses objectifs à remplir, les premium allemands ne s'en sortent d'ailleurs pas trop mal.
Hier, le gouvernement a annoncé qu'il allait lancer un Appel à Manifestation d'Intérêts (AMI) concernant le véhicule du futur, un programme initié voilà quelques années sous le précédent quinquennat. Cet AMI entre dans le cadre du programme d'investissements d'avenir et sera soutenu par une enveloppe budgétaire de 250 millions d'euros. Son but : mobiliser les énergies sur la voiture du futur.
C'est désormais acté, la préconisation d'une limitation électronique de la vitesse des utilitaires légers (- de 3,5t) à 120 km/h faite en 2010 est maintenant votée par les députés européens, elle entrera en vigueur l'an prochain. L'objectif n'est pas tant la sécurité mais les rejets CO2.
Nous vous avions déjà fait part d'un "projet d'avis" discuté par le Comité pour la fiscalité écologique (CFE), visant à décider si, oui ou non, il était judicieux de réduire l'écart de taxes entre le gazole et l'essence. Cet avis a été validé et adopté hier. En faveur, vous vous en doutez, d'un rééquilibrage. Mais la surprise c'est que le CFE se prononce aussi en faveur d'une taxation des fluides frigorigènes.
Afin de réduire son empreinte carbone et la dépendance au pétrole des Etats, la Commission européenne espère passer de près de 12 000 bornes pour voitures électriques en 2011 à plus de 790 000 à l'horizon 2020.
Les centres VHU (Véhicules hors d'usage) sont ceux qui assurent la dépollution et le démontage des véhicules que vous, automobilistes, envoyez à la casse. Ceci afin de permettre le recyclage des matériaux qui les composent. Or, nombre d'entre eux ne possèdent pas l'agrément préfectoral indispensable à leur fonctionnement. Le gouvernement veut mettre fin à ces centres sauvages.
La politique de la Mairie de Paris sur le délicat sujet de l'automobile ne semble pas devoir changer d'orientation puisqu'après l'interdiction de circulation sur les voies sur berge, la demande de réduction de la vitesse à 70km/h sur le périphérique, l'équipe de Bertrand Delanoë envisagerait maintenant de réduire la vitesse sur les grands boulevards à … 30 km/h !
Vous n'êtes probablement pas sans savoir que le bonus-malus écologique 2013 a été largement durci par rapport à la version 2012 et qu'il n'est pas des plus équilibrés comme expliqué précédemment. Le barème qui doit durement sanctionner les autos au-delà de 150 gr CO2/km a été critiqué de toutes parts mais le gouvernement ne semblait pas disposé à le revoir. C'est donc avec surprise que l'on a vu les députés modifier ce dernier en séance vendredi dernier. Cela reste toutefois très léger et pas encore définitif.
On sait aujourd'hui qu'il faut aborder le problème de la pollution par tous les fronts. De la construction au recyclage, des matériaux employées aux émissions toxiques rejetées et le CO2 rejeté par les moteurs à explosion. On sait aussi que de nombreuses études nous alertent sur d'autres facteurs de pollution, les particules fines par exemple, avec un rapport alarmiste de l'OMS, mais là n'est pas le sujet. Partons de l'hypothèse que le CO2 est bel et bien le baromètre à suivre pour graduer le niveau de pollution d'un véhicule équipé d'un moteur à énergie fossile. Et penchons nous quelques minutes sur cette injustice organisée qu'est le malus écologique ou taxe CO2 2013.
Le malus écologique va être sérieusement revu pour 2013. Loin de faire l’unanimité, la réforme annoncée suscite même des contre-propositions. L’une d’elles émane de Lada France.
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